L’ICOM va établir une liste rouge pour protéger le patrimoine syrien

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 23 octobre 2012 - 235 mots

PARIS [23.10.12] – Face aux destructions croissantes du patrimoine, provoquées par le conflit syrien, L’ICOM ouvre sa 12e liste rouge d’urgence des biens culturels en danger.

Depuis le début du conflit syrien, les organismes internationaux s’inquiètent des destructions croissantes de sites patrimoniaux. Les dommages provoqués par des combats sur des sites tels que la vieille ville d’Alep, classée au patrimoine mondial de l’Unesco avait déjà poussé l’ICOM à tirer la sonnette d’alarme en juillet dernier, appelant « toutes les parties impliquées dans ce conflit à respecter et à protéger le patrimoine culturel ». L’organisation qui dispose d’une cellule permanente dédiée à la collecte d’informations sur l’état des musées et des monuments en Syrie, craint que le pillage et la vente illégale d’artefacts culturels n’appauvrissent le patrimoine du pays.

Les listes rouges dédiées à différents pays ou régions à risque tels que l’Irak ou l’Afghanistan ayant fait la preuve d’une certaine efficacité, l’ICOM a décidé la mise place d’une liste similaire pour la Syrie. Répertoriant les pièces manquantes, ces listes sont un outil essentiel pour tous les professionnels concernés par la protection du patrimoine. Cette liste rouge sera établie en coopération avec une équipe de spécialistes, et en liaison avec le Bureau des Affaires éducatives et culturelles du département d’Etat des Etats-Unis d’Amérique.

La liste sera publiée courant 2013. Deux autres listes sont en préparation, l’une consacrée à l’Afrique de l’Ouest, l’autre à la République dominicaine.

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Portrait de Julien Anfruns, directeur général de l'ICOM - Photo O.HERAUT - 2012

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