La galeriste new-yorkaise Leigh Morse échappe partiellement à la prison

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 21 juillet 2011 - 339 mots

NEW YORK (ETATS-UNIS) [21.07.11] – En avril 2011, une ancienne directrice de galerie, Leigh Morse avait été déclarée coupable de fraude et condamnée pour cela à quatre ans de prison. Trois mois plus tard, en juillet, une nouvelle condamnation vient d’être prononcée à son égard. Si elle échappe finalement à la peine d’emprisonnement, celle-ci devra verser 1,65 millions de dollars à titre de dédommagement.

Les peines qui avaient été prononcées à l’encontre de Leigh Morse, l’ancienne directrice d’une galerie d’art ont été réévaluées par une cour criminelle de Manhattan le 19 juillet 2011. L’accusée, coupable de fraude à l’égard de ses clients, échappe finalement à une longue peine de prison. Mais elle est désormais redevable de la somme de 1,65 million de dollars au titre des dommages et intérêts. En application de ce dernier jugement, Leigh Morse purgera une peine discontinue, puisqu’elle sera contrainte à l’isolement tous les week-ends pendant quatre mois puis en probation pendant cinq ans.

Leigh Morse avait été reconnue coupable de fraude en avril 2011, pour avoir procédé à la vente de plus de 80 œuvres d’art sans en avoir informé leurs propriétaires. Ce qui lui aurait permis d’encaisser près de 5 millions de dollars. En mars 2010, le marchand d’art pour lequel elle travaillait, Lawrence Salander, avait plaidé coupable du chef d’accusation qui pesait contre lui : fraude, vol et escroquerie. Ce dernier avait alors été condamné à une peine d’emprisonnement de 6 à 18 ans et au versement de 120 millions de dollars de dédommagement.

Si le juge Michael Obus a considéré que Lawrence Salander restait l’organisateur du trafic, il a estimé que Leigh Morse y avait aussi activement participé. L’adjointe au procureur Micki Shulman Hendricks, soutenue par les représentants des victimes, avait requis un à trois ans de prison et 9,1 millions de dollars d’amende. Car, Leigh Morse refusait d’admettre sa responsabilité et d’exprimer des remords. Cette dernière a fini par dire qu’elle était « profondément désolée » mais a maintenu qu’elle n’était pas au courant des affaires illégales de Lawrence Salander.

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Logo de la galerie Salander

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