Dossier
Depuis quelques années, Paris accueille en mars le Salon du dessin, véritable institution pour les collectionneurs de belles feuilles. Dans les espaces intimistes des salons Hoche, une vingtaine de galeries triées sur le volet proposent de précieuses œuvres signées des plus grands artistes. Traditionnellement riche en pièces anciennes, le Salon s’ouvre un peu plus cette année aux créations des artistes du XXe siècle. La manifestation, de renommée internationale, attire de nombreux directeurs d’institutions. Aussi le Salon du dessin a-t-il réussi à cristalliser autour de lui de multiples événements liés à cette technique. Du 24 au 31 mars s’organise même à Paris une Semaine du dessin, qui permet de visiter des cabinets d’art graphiques habituellement fermés au public, comme ceux de la Bibliothèque nationale de France ou de la bibliothèque historique de la Ville de Paris. Des expositions spéciales sont présentées dans des lieux comme l’Institut néerlandais ou l’École nationale supérieure des beaux-arts. Les marchands du Quartier Drouot accueillent de leur côté des expositions spécifiques de dessins tandis que diverses ventes aux enchères sont réservées à ce fragile médium.
Conservation et restauration sont d’ailleurs cette année le thème fédérateur de ces différents événements. L’occasion de porter un coup de projecteur aux techniques aujourd’hui employées pour donner une nouvelle fraîcheur à ces œuvres, et que l’on peut notamment découvrir au Musée Condé à Chantilly, qui ouvre au public pendant ces jours, sur réservation, son atelier de restauration en arts graphiques. De quoi faire naître des vocations...
Philippe Régnier
Par Armelle Malvoisin · Le Journal des Arts
Dossier
Dossier
Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.
L'ŒIL
Art et luxe, des liaisons dangereuses ?
Rêverie, d'Alphonse Mucha
Le défi des provenances
Chana Orloff, dans sa chair et dans son sang
Erró, un jouisseur malicieux