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Alors que le projet, piloté par le Musée du Louvre, du futur Centre de conservation, de restauration et de recherche des patrimoines en Île-de-France se précise, la profession des restaurateurs, elle, est toujours en quête d’un statut. Exigeant de plus en plus de qualifications, le métier souffre encore d’un manque de reconnaissance et peine à travailler avec le corps des conservateurs. Seul personnel autorisé à intervenir pour la restauration des monuments classés, les architectes en chef des monuments historiques, eux, pourraient voir leur monopole remis en question, alors que nombre de leurs réalisations sont régulièrement contestées par les défenseurs du patrimoine. Organisme privé au service du patrimoine, le World Monuments Fund a décidé, pour sa part, de s’intéresser aux décors intérieurs des monuments publics, souvent oubliés par les grands chantiers de restauration qui se concentrent sur l’enveloppe des édifices. Les interventions des restaurateurs de peintures anciennes menées ces vingt dernières années, notamment dans les musées nationaux, font eux aussi débat et vont parfois jusqu’à remettre en cause l’équilibre originel du tableau, comme l’explique dans un entretien Michel Favre-Félix, président de l’Association internationale pour le respect et l’intégrité du patrimoine artistique. L’art contemporain soulève, quant à lui, des problèmes d’ordre à la fois technique, juridique, philosophique et muséologique, obligeant le restaurateur à repenser sa pratique.
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