Aurélie Filippetti apporte des précisions sur « le remplacement de la loi Hadopi » voulu par François Hollande

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 2 février 2012 - 192 mots

PARIS [08.02.12] - À Nantes, le 19 janvier 2011, François Hollande avait déclaré vouloir « remplacer Hadopi » tout en restant vague sur les mesures de substitution. Aurélie Filippetti, sénatrice socialiste chargée de la culture, des médias et de l’audiovisuel dans son équipe de campagne, a apporté quelques précisions dans une interview donnée à « LaTribune.fr ».

Le candidat socialiste souhaite cesser l’envoi de courriers électroniques de mise en garde jugés « inefficaces et intrusifs » tout en favorisant le téléchargement légal. Pour ce faire, il propose la création d’un portail public recensant toutes les offres, le développement de formules d’abonnement et la baisse des prix, en particulier pour les étudiants. Pour que les créateurs puissent néanmoins être rémunérés à chiffre égal, les fournisseurs d’accès à internet, les fabricants de matériel et les sites comme Google ou Amazon devront s’acquitter d’une taxe.

Selon Aurélie Filippetti : « Hadopi n’a pas rapporté un euro de plus aux créateurs. Ce que veulent les créateurs, ce n’est pas s’acharner contre les internautes mais faire émerger de nouveaux modèles économiques. Les intérêts des artistes et de leur public ne sont pas opposés, même économiquement ».

Consulter l'interview dans son intégralité sur le site de LaTribune.fr

Légende photo

Aurélie Filippetti - photo Korben - 2007

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque