La Fiac Los Angeles repousse son lancement à 2016

Par Frédéric Bonnet · lejournaldesarts.fr

Le 12 novembre 2014 - 355 mots

PARIS [12.11.14] - Initialement prévue pour fin mars 2015, la foire annonce un report de son lancement en 2016. Les grandes galeries californiennes ne semblent pas enthousiastes. Le lieu fait également débat.

Il n’est manifestement pas simple pour la Fiac de créer une bouture à l’étranger. Après avoir jeté son dévolu sur Los Angeles, terreau des plus fertile et riche d’une dynamique scène artistique animée par un grand nombre d’artistes et de galeries émergentes, et qui est également riche en collectionneurs, Reed Expositions, propriétaire de la foire, vient d’annoncer le report de son lancement. Initialement prévue pour la fin mars 2015, la manifestation est repoussée à 2016, sans plus de précision.

L’histoire de cette implantation est mouvementée, qui avait déjà connu un changement de dates (fin mai 2015 était à l’origine envisagé) en même temps que de direction, puisque Jill Silverman van Coenegrachts avait cédé sa place à Aurélia Chabrillat.

Si l’idée de cette implantation semble avoir été bien reçue par les jeunes galeries locales, elle a par contre été boudée par des acteurs de poids tels Regen Projects et Blum & Poe, qui sans doute considèrent qu’ayant déjà un marché installé sur place, participer à une telle manifestation ne leur est pas nécessaire. Des marchands étrangers, européens notamment, se sont également montrés réticents à présenter leur candidature.

Les points d’achoppement avec nombre d’acteurs potentiels résidaient essentiellement dans un calendrier jugé inadapté, mais aussi un problème de lieu, de nombreuses voix s’étant fait l’écho que le Convention Center, sis dans le « downtown » de Los Angeles, n’était pas un lieu approprié.

« Ce report est une très bonne nouvelle afin de pouvoir travailler professionnellement. Je suis arrivée fin juillet dernier et le délai était très court pour positionner convenablement un événement aussi important. Ce délai va nous permettre d’avoir de meilleurs contacts avec les galeries, notamment brésiliennes et mexicaines, et de construire une véritable présence avec elles », explique Aurélia Chabrillat.

Un créneau fin janvier pourrait être plus porteur, qui voit déjà la tenue du salon Art Los Angeles Contemporary à la même époque. La Fiac LA ambitionne de réunir aux alentours de 130 participants.

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FIAC LA - photo www.fiac.com

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