« Le Papier à l’œuvre »

L’aventure de la feuille couchée sur le papier

Par Fabien Simode · L'ŒIL

Le 13 octobre 2011 - 221 mots

CATALOGUE D’EXPOSITION. « Les pages de garde ont été imprimées sur Canson mi-teintes Sépia, lie-de-vin et noir, 160 g/m2. » La couverture, elle, est imprimée sur un papier Keaykolour « blanc cygne » au grammage léger : 120 g/m2.

Rien à voir avec le grammage plus élevé des pages intérieures : du 170 g/m2 en blanc demi-mat de la gamme Satimat. La mention de la qualité des papiers utilisés pour l’impression est chose rare. Pourtant, il n’aurait pu être question de l’oublier ici, le papier étant « le » sujet de ce livre publié à l’occasion de l’exposition de l’été dernier au Louvre : « Le papier à l’œuvre ».

Dans une succession d’articles signés de spécialistes, aussi courts que documentés, tout du papier est abordé : son histoire depuis son invention en Extrême-Orient il y a plus de 2 000 ans, la récente découverte d’un papier antique en Mongolie, les questions autour du filigrane, de la dégradation du support, et, bien sûr, son utilisation par les artistes : les papiers découpés de Picasso et de Buraglio, ou son approche particulière par Geneviève Asse. Dans ce livre élégant et déjà de référence, on croise Ingres et Maillol, Boilly et Degas, Rouan, Fontana, etc. Tous mis sur un papier d’égalité.

Collectif Le Papier à l’œuvre »

Coédition Hazan/Le Louvre, 320 p., 39 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°640 du 1 novembre 2011, avec le titre suivant : « Le Papier à l’œuvre »

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