L’iconographie est le point fort de la collection « Maîtres de l’art ». Ce nouveau volume – après ceux consacrés à Bellini, Bruegel, Caravage, Vinci, Titien ou Watteau – ne déroge pas à la règle et offre une monographie de qualité. Sans révolutionner la connaissance que l’on peut avoir du Corrège, elle permet de redécouvrir la finesse et la délicatesse de sa peinture, reproductions en pleines pages et détails soignés à l’appui.
Après un texte introductif dû à Eugenio Riccòmini – ancien surintendant aux biens artistiques à Parme –, l’ouvrage déroule les plus belles œuvres de cet artiste humaniste marqué par Léonard de Vinci. On retrouve donc quelques-unes de ses plus belles madones, aux visages délicats qui lui ont longtemps valu le qualificatif de « peintre mièvre », le très expressif Martyre de quatre saints, une émouvante Déploration du Christ et les fresques majestueuses réalisées pour l’église San Giovanni Evangelista et la cathédrale de Parme. Sans oublier Io, son ultime peinture sensuelle et poétique.
Eugenio Riccòmini, (trad. Gérard-Julien Salvy), Corrège, Gallimard, 2005, 144 p., 45 €.
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Le Corrège dans l’ensemble et dans le détail
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°576 du 1 janvier 2006, avec le titre suivant : Le Corrège dans l’ensemble et dans le détail