La ligne Folon

Par Fabien Simode · L'ŒIL

Le 1 octobre 2018 - 153 mots

Les cahiers dessinés ont entrepris de faire redécouvrir le premier folon, celui d’avant les peintures et les sculptures, celui des dessins aux traits où se mettent en place l’univers poétique de l’artiste et son petit personnage au chapeau qui font aujourd’hui sa notoriété.
humour blanc, qui reprend le titre d’un projet de publication non abouti, réunit ces dessins humoristiques où se perçoit l’influence de ce qui a constitué les deux pôles d’attraction de l’artiste : la ligne de saul steinberg et les signes de paul klee. « [steinberg] a dessiné la façade des choses dont klee a montré l’intérieur », a dit folon. chez lui, l’humour n’est jamais drôle ni ironique ; il est, à l’instar d’un topor, léger et malicieux. il est « blanc », car dépourvu de tout projectile politique. il ne tue pas, il sauve. chez folon, même les missiles de la guerre froide sont de petits oiseaux qui viennent picorer dans la main.
Folon, Frédéric Pajak,
Humour blanc,
Les cahiers dessinés, 256 p., 29 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°716 du 1 octobre 2018, avec le titre suivant : La ligne Folon

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