Jean-Michel Basquiat

À l’occasion des expositions de la Fondation Vuitton et du Centro Cultural Banco do Brasil, Taschen ajoute un Jean-Michel Basquiatà sa collection de monographies XXL. Les ingrédients sont certes connus, mais toujours efficaces : un ouvrage de grande dimension dans un coffret valise, des photos documentaires, plusieurs centaines d’œuvres reproduites en pleines pages de manière chronologique et juste ce qu’il faut d’appareil critique pour présenter l’artiste. Si les textes n’apportent rien à la connaissance de Basquiat, l’essai d’Eleanor Nairne, commissaire d’une remarquable exposition à Londres en 2017, se distingue en revanche par son analyse pertinente sur les stratégies mises en place par Basquiat – qui se serait identifié au fils prodigue –, pour se faire reconnaître par le monde de l’art. Seule ombre au tableau, une qualité de reproduction inégale entre les œuvres.