Indian Ocean Journals

L'ŒIL

Le 1 novembre 2000 - 191 mots

De ses périples autour de l’Océan Indien, Max Pam a rapporté un ouvrage dont les pages se lisent comme un journal de bord. Les images sont souvent augmentées de textes, légendes ou seconde lecture d’un monde que l’on n’avait jamais si bien raconté depuis Victor Ségalen.

Comment peut-on être Australien ? Max Pam ne s’est pas posé longtemps la question. À 19 ans, il a quitté son Melbourne natal pour prendre le chemin de Katmandou. Depuis, il n’a cessé de bourlinguer sur tout le pourtour de l’Océan Indien, du Pakistan à la Birmanie, de l’Inde au Kenya, de la Tanzanie à l’Ouest australien, où il parvient encore à jeter l’ancre de temps à autre.
Ce moderne Rimbaud aux semelles de vent n’oublie jamais d’emporter son vieux Rolleiflex, un appareil de méditant, pour prendre des poses dans le calme, croit-on. Sauf que Max Pam s’en sert comme d’une boîte à surprendre la folle agitation des transports sous les tropiques, ou le regard multiple de foules étonnées par ce grand blond qui les observe au fond de sa boîte noire.

Max Pam, Indian Ocean Journals, éd. Steidl, 208 p., 225 F, ISBN 3-88243-573-9.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°521 du 1 novembre 2000, avec le titre suivant : Indian Ocean Journals

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