PARIS
Littérature - Symptômes fantomatiques issus des pages noires d’une nuit nappée de brume.
À la surface de l’inconscient nos vœux veulent prendre corps, liquide. Ils tirent les augures vers leurs apparitions ou bien les traînent sans mot dire vers leur malédiction. Angoisse et beauté est le troisième ouvrage des « Livres d’orgue noirs », après Le Sexe et l’effroi [Gallimard, 1996] et La Nuit sexuelle [Flammarion, 2007], où la plume habile de Pascal Quignard aborde l’imaginaire érotique dans la confrontation des formes et des rêves. En marge du texte émergent des silhouettes, liquides elles aussi, qui sous l’œil de Coninck questionnent l’évocation du désir et de ses échos au-delà des mots. Fantasmes des corps, cathédrales hantées par des visions inavouées qui « n’attendent pas pour conduire nos actions que nous y consentions ». Entre angoisse de l’amour et beauté de la mort, c’est, dans l’interstice qui s’ouvre, la célébration momentanée d’une éternité en quête d’étincelles de vie.
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Angoisse et beauté
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°718 du 1 décembre 2018, avec le titre suivant : Angoisse et beauté