Art Montpellier s’enracine en Méditerranée

La deuxième édition a choisi pour thème le nouvel expressionnisme et l’art urbain. Depuis sa première édition, Art Montpellier défend un positionnement fort : la Méditerranée, avec « l’objectif de présenter des galeries et des artistes de tous les pays du bassin », explique Didier Vesse, directeur artistique de la manifestation, de retour de la Beirut Art Fair où il est allé à la rencontre de potentiels partenaires. Pour cette deuxième édition, le nombre de galeries diminue, passant de 70 à 50, mais les « foires sont des événements qui se construisent dans le temps », déclare son directeur confiant. Cette année, Art Montpellier met l’accent sur deux mouvements : l’art urbain avec la performance de Mode 2 organisée par Nicolas Xavier et des œuvres de Shepard Fairey, Bando ou Boris Tellegen, et le nouvel expressionnisme, cet art « qui existe naturellement dans l’histoire de l’art mais qui se renouvelle perpétuellement », notamment avec la Galerie Art Compulsion qui présente les artistes Vladimir Vélickovic, Jean-Louis Nehlich ou Abraham Hadad. S’y ajoute une sélection de galeries majoritairement régionales et quelques internationales, AD Galerie, Borabeau Art Galery, Art Compulsion, Declic Art Galerie… À Montpellier, la scène de l’art contemporain se transforme, avec le MoCo (Montpellier Contemporain) qui sera complété avec l’ouverture en juin 2019 de l’hôtel Montcalm reconverti en centre d’art contemporain, et la création d’événements marchands comme le salon du dessin Drawing Room.