La fondation Hamon pourrait coûter cher à André Santini

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 22 février 2008 - 253 mots

PARIS - [22.02.2008] – La mise en examen d’André Santini pour des infractions financières présumées dans le cadre de la création de la fondation d’art contemporain Hamon vient d’être confirmée par la cour de Cassation.

Rien n’y aura fait. La Cour de cassation a confirmé la mise en examen d’André Santini. Condamné en mai 2006 par la Cour d’appel de Versailles pour « prise illégale d’intérêt, faux et usage de faux et détournement de fonds publics », le maire d’Issy-les-Moulineaux s’était pourvu en cassation. En vain. Il devra bien répondre devant la justice des faits qui lui sont reprochés à l’occasion de la création avortée de la fondation d’art contemporain Jean Hamon.

Le riche promoteur et mécène avait donné 192 toiles au syndicat mixte de l’Ile-Saint-Germain, pour qu’elles soient exposées dans la fondation qui devait voir le jour sur l’île-Saint-Germain (Haut-de-Seine). Créé en 2000 par le conseil général de la ville d’Issy-les-Moulineaux, ce syndicat mixte avait pour finalité de gérer cette donation. D’où les interrogations de la justice, notamment, vis-à-vis du versement par cette structure de 750 000 euros au mécène. Quant aux autres infractions, elles auraient été commises entre 2001 et 2003. Outre le secrétaire d’Etat chargé de la fonction publique, onze autres personnes, dont l’ancien président du conseil général des Hauts-de-Seine, Charles Pasqua, ont été mises en examen. André Santini, qui brigue un nouveau mandat à Issy-les-Moulineaux, n’entend pas pour autant se plier à la « jurisprudence Balladur ». Il ne démissionnera pas du gouvernement, à moins d’être condamné.
(source AFP)

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