Les mondains de la décadence

Par LeJournaldesArts.fr · Le Journal des Arts

Le 5 décembre 2003 - 139 mots

SENLIS - Thomas Couture est considéré, à travers ses grandes compositions historiques (Les Romains de la décadence, 1847) et allégoriques, comme l'un des meilleurs représentants de l'éclectisme et de l'historicisme qui se font jour dans la création artistique au milieu du XIXe siècle.

Cette vision quelque peu réductrice est aujourd'hui corrigée par le Musée de l'hôtel de Vermandois, à Senlis, qui consacre une exposition aux portraits de l'artiste. Ce genre occupe en effet une place fondamentale dans l'œuvre de Couture, qui légua à la postérité le visage du Tout-Paris de la fin de la monarchie de Juillet et des débuts du Second Empire. Les effigies du ministre Félix de Parieu, du collectionneur Henri Didier, de la baronne d'Astier de la Vigerie, de George Sand ou du chansonnier Béranger sont notamment présentées dans l’exposition (catalogue Somogy, 64 p., 14,50 euros).

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°182 du 5 décembre 2003, avec le titre suivant : Les mondains de la décadence

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