Ecroulement d’un mur dans le jardin de la villa Médicis à Rome

Le 8 août 2012, un mur du 17e siècle de la villa Médicis à Rome s’est écroulé sur une dizaine de mètres. Le mur est situé dans une allée des jardins, menant à la sortie de la rue de la Porta Pinciana. Un jardinier, qui travaillait dans le bosquet voisin, s’est précipité vers l’allée pour en fermer l’accès après avoir entendu le vacarme de l’écroulement. L’allée, un chemin généralement utilisé par les pensionnaires de la villa, ne fait pas partie du circuit touristique de l’institution. Il n’y a aucun blessé.

Le directeur, Éric de Chassey a précisé à l’AFP que le mur pourrait être « rapidement reconstruit car les pans sont tombés d'un coup sans se fragmenter ». Les causes de l’effondrement ne sont pas encore établies, mais le directeur a émis l’hypothèse de fouilles archéologiques menées à proximité ou de racines d'arbres envahissantes qui auraient été coupées.

Une semaine après l’écroulement du mur, la Repubblica affirme que de Chassey aurait demandé de garder le silence à son personnel dans une lettre. Le journal italien accuse le directeur de minimiser l’affaire dans l’attente du renouvellement de son mandat, qui arrive à échéance en septembre. Il avait été nommé par Nicolas Sarkozy, prenant la succession de Frédéric Mitterrand.

Le directeur a démenti les propos de la Repubblica dans un communiqué à l’AFP quelques jours plus tard. « Ce sont des ouvriers qui ont remarqué des fissures », « le chantier a été fermé pour que personne ne soit blessé » explique-t-il. Il revient également sur la lettre au personnel, précisant qu’il avait demandé de « laisser à la direction le soin de communiquer avec l'extérieur » pour fournir « des informations précises et fondées ».

Il conteste par ailleurs les critiques qui lui sont faites en interne : « une ou deux personnes dans la villa n'apprécient pas les réformes que j'ai mis en place, notamment dans la gestion des carrières où on est passé d'un système féodal à un système moderne ».