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La scène contemporaine mexicaine connaît depuis quelques années un dynamisme remarquable. À côté d’artistes déjà très établis, comme Gabriel Orozco, qui vient de bénéficier d’une grande exposition personnelle au Centre Pompidou, toute une génération est active sur la scène internationale. Pour Leticia Clouthier-Ducru, qui fut directrice de l’Instituto de Mexico à Paris entre 2001 et 2006, cette éclosion s’explique notamment par la mise en place de réseaux d’entraide entre artistes et par le soutien de collectionneurs privés. Si certains de ses créateurs y participent, « 2011, année du Mexique en France » propose surtout un programme très traditionnel, même si elle met aussi en avant des agences d’architectes prometteuses. Enfin, dans le domaine de l’archéologie préhispanique, le Mexique mène une politique de retour systématique de ses antiquités au pays, laquelle n’est pas sans faire grincer les dents des professionnels du marché de l’art.
Par Sophie Flouquet · Le Journal des Arts
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