Musée

Un nouveau Musée Champollion ouvrira en 2021 

Par Alice Fiedler · lejournaldesarts.fr

Le 22 septembre 2020 - 340 mots

VIF

Après le Musée Champollion à Figeac, un autre lieu consacré cette fois à la famille de l’égyptologue ouvrira dans l’Isère. 

Façade de la maison de Jean-François Champollion qui abrite le musée. © Photo Jvillafruela, 2011, CC BY-SA 3.0
Façade de la maison Champollion qui abrite le musée.
Photo Jvillafruela, 2011

Un musée Champollion ouvrira en 2021 à Vif (Isère) dans la demeure familiale de l’égyptologue. Le Département a acquis la propriété aux descendants de Jacques-Joseph Champollion-Figeac (1778-1867), frère du célèbre égyptologue. Jean-François Champollion (1790-1832) y avait séjourné régulièrement. La maison abrite des décors intérieurs, des objets personnels des deux frères, des notes de travail, des estampages de la pierre de Rosette, une importante bibliothèque et une riche correspondance.

Les travaux de réhabilitation et de réaménagement ont démarré en 2019, les espaces existants d'une surface de 728 m2, sont complétés par une extension de 354 m2. Il reste encore à aménager le jardin et réaliser la muséographie. Le coût total des travaux est de 4,6 millions d’euros. L’ouverture au public est prévue avant l’été prochain.

Un musée Champollion existe déjà à Figeac (Lot), la ville natale des frères Champollion. Celui-ci retrace néanmoins d’un point de vu plus large l’apparition de l’écriture dans le monde : des écritures fondatrices (cunéiforme, hiéroglyphique, chinoise…), aux vestiges de l’alphabet formant la base de l’arabe, grec ou latin, aux écritures en cours de déchiffrement tel le Maya.

A Vif, l’idée de transformer la maison Champollion en musée naît en 2004, lorsque la maison a été ouverte au public au moment du IXe congrès international d’égyptologie à Grenoble. Le bâtiment était déjà classé Monument historique en 1994 et il vient d’obtenir le label « musée de France », permettant de bénéficier d’un soutien de l’Etat.

Les deux frères Champollion ont un parcours très lié. Aîné d’une fratrie de sept, Jacques-Joseph (archéologue, journaliste, bibliothécaire et professeur d'université) décèle très vite les capacités intellectuelles de son cadet Jean-François. Il décide de prendre en main son éducation et le fait venir à Grenoble où il réside. C’est là, que le futur déchiffreur des hiéroglyphes apprend les langues anciennes et orientales. Il obtient à Grenoble son premier poste de professeur d’histoire à l’âge de 18 ans avant la carrière que l’on sait.
 

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