Au cœur de ses collections permanentes, le futur Musée du quai Branly installera un parcours muséographique destiné à un large public et plus particulièrement aux personnes handicapées. Véritable voyage dans le temps et l’espace, la « Rivière » propose un parcours sous forme d’installations, organisé autour de deux thématiques : l’histoire des collections et les lieux de vie des hommes.
Gravures, tatouages, projections multimédia, jeux de lumière, insertion de reliefs et mobilier de forme organique évoquant la peau d’un serpent : l’expérience doit, selon les différents spécialistes (ethnologues, chercheurs, architectes, enseignants, conservateurs ou historiens) qui ont travaillé sur le projet, « surprendre, faire rêver, réfléchir, émouvoir... » De l’Australie à la Mongolie en passant par le Mexique, le visiteur découvre les manières de penser l’espace, de l’habiter, de le parcourir. En faisant appel aux sens, les installations s’adressent autant aux voyants qu’aux non-voyants, aux personnes valides qu’à celles dont la mobilité est réduite. Les expériences tactiles (reliefs du plan d’un territoire, du contour d’une montagne, d’une scarification…) sont les principaux supports d’information de ce concept.
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À fleur de peau
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°224 du 4 novembre 2005, avec le titre suivant : À fleur de peau