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Le Musée des Arts décoratifs et de design de Bordeaux ferme pour trois ans de travaux

Par Alexandre Clappe · lejournaldesarts.fr

Le 23 décembre 2022 - 318 mots

BORDEAUX

L’hôtel de Lalande et l’ancienne prison municipale qui accueillent le design seront modernisés pour une ouverture en 2026.

Musée des arts décoratifs de Bordeaux. © Dark Attsios, 2012, CC BY-SA 3.0
Musée des arts décoratifs de Bordeaux.
© Dark Attsios, 2012

Ouvert en 1925 en tant que musée d’art ancien consacré à ses collections du XVIIIe et XIXe siècle, le Musée des Arts décoratifs de Bordeaux (MADD) était longtemps resté un « bel endormi » avant de se métamorphoser en 2013 en devenant également un musée du design. Un élargissement qui lui a permis de renouveler son public et d’attirer plus de visiteurs, grâce à la programmation d’expositions comme celles sur le designer français Martin Szekely en 2018, sur les lanternes japonaises et le mouvement Memphis en 2019, ou sur les baskets il y a deux ans.

Le musée voudrait aujourd’hui moderniser ses espaces consacrés au design et situés dans deux bâtiments distincts : l’hôtel de Lalande (construit à la fin du XVIIIe siècle) qui abrite des boiseries Louis XVI et des lambris de style rocaille ; et l’ancienne prison municipale, datant du XIXe siècle et devenue en 2016 le nouvel espace d’exposition temporaire du musée.

Les travaux prévoient la réunion et la restauration de ces deux bâtiments, classés monuments historiques en 2018. Pour cela, le musée fermera pendant trois ans à partir du 8 janvier prochain. Le montant total du projet est estimé à un peu plus de 13 millions d’euros ; 7 millions seront pris en charge par la ville, 4 millions par l’État et 2 millions viennent du mécénat. Les travaux devraient débuter en mai 2023, et le musée rouvrir au début de l’année 2026.

La ville voudrait conserver l’atmosphère et l’identité architecturale de chacun des bâtiments tout en assurant leur réhabilitation et leur rénovation énergétique. Les espaces d’accueil et de circulation du public seront réaménagés et mis aux normes d’accessibilité. Le projet prévoit selon la mairie « le recours à des matériaux recyclables et biosourcés », une priorité accordée à l’éclairage naturel et un important travail d’isolation pour permettre une ventilation naturelle constante. 
 

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