PUBLI-EDITO

Menart Fair 2022 : aperçu général de cette seconde édition de la foire consacrée à l’art du MENA

Par Christine Coste · lejournaldesarts.fr

Le 13 mai 2022 - 421 mots

PARIS

Pour cette deuxième édition, Laure d’Hauteville et Joanna Chevalier ont sélectionné 18 galeries contre 22 l’an passé afin « de [leur] donner des espaces plus grands ».

Ghasem Hajizadeh, Separation, 2012, technique mixte sur toile, 200 x 200 cm. Courtesy Amenor Contemporary / Ghasem Hajizadeh
Ghasem Hajizadeh, Separation, 2012, technique mixte sur toile, 200 x 200 cm.
Courtesy Amenor Contemporary / Ghasem Hajizadeh

Dès sa création, Menart Fair a suscité la curiosité auprès du public, des collectionneurs, des fondations et des musées venus nombreux découvrir la teneur de cette première foire européenne consacrée aux artistes du Middle East and North Africa (MENA). Avec succès : selon Laure d’Hauteville, la fondatrice et directrice du salon, « 86 % des galeries ont effectué des ventes durant l’événement et 8 % d’entre elles en ont enregistré un mois après ». En 2022, Menart Fair retrouve donc le cadre du bel hôtel particulier de la maison Cornette de Saint Cyr, avenue Hoche, tandis que l’association avec l’entrepreneur Paul de Rosen poursuit son chemin. 

Arts moderne et contemporain

Pour cette deuxième édition, Laure d’Hauteville et Joanna Chevalier (directrice artistique de la foire) ont sélectionné 18 galeries contre 22 l’an passé, afin, précisent-elles, « de donner aux galeries, dont Saleh Barakat, Tanit et Bessières, déjà présentes l’an dernier, des espaces plus grands ». À cet égard, le retour des deux plus importantes galeries libanaises, Saleh Barakat et Tanit, marque l’importance que représente déjà la foire. « J’espère que Menart Fair sera pour le monde arabe ce que les foires d’art africain sont pour l’art de ce continent, souligne Saleh Barakat : un rendez-vous annuel qui permette, dans cette partie du monde, de voir le meilleur de la création moderne et contemporaine du Moyen-Orient et du Maghreb. » Parmi les 18 galeries, 11 sont du Moyen-Orient, parmi lesquelles trois viennent pour la première fois (Art on 56th de Beyrouth, 4 Walls Gallery d’Amman et Ayyam Gallery de Dubaï). Le Violon bleu de Sidi Bou Saïd (Tunisie) et Amenor Contemporary de Stavanger (Norvège) complètent également la liste des nouveaux participants. 

La place accordée aux artistes de la modernité est l’une des grandes caractéristiques de cette édition. L’École de Casablanca bénéficie ainsi d’un bel espace, où est présenté un focus sur six artistes du mouvement, sous le commissariat de la spécialiste Fadia Antar. La figuration prédomine par ailleurs dans la sélection d’œuvres proposées par les galeries, tandis que les jeunes enseignes, telles que By Lara Sedbon (Paris), Salahin (Paris) ou no/mad utopia (Beyrouth), défendent une nouvelle génération d’artistes prometteurs. Déjà présentes en 2021, les galeristes Nathalie Obadia et Esther Woerdehoff (qui vient d’être rejointe par deux artistes libanais), reviennent avec des artistes davantage référencés. Menart Fair réserve enfin pour la première fois un espace propre aux artistes de la région du MENA qui explorent l’univers des NFT.

Publi-information réalisée en partenariat avec Menart Fair 

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