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Essai

La vie d’artiste à la Renaissance

Par Isabelle Manca-Kunert · L'ŒIL

Le 22 avril 2024 - 161 mots

Les Médicis. Voilà un nom qui convoque irrésistiblement un imaginaire fantastique.

À peine ce mot magique prononcé que l’on se projette instantanément dans la Florence des débuts de la Renaissance en compagnie des plus grands peintres, sculpteurs et humanistes, œuvrant à la gloire de cette illustre famille de mécènes. C’est dans un tout autre univers que nous plonge la chercheuse Kika d’Albuquerque, puisqu’elle ressuscite le contexte artistique de la cité toscane durant la période mal-aimée de cette incroyable dynastie. L’historienne de l’art s’intéresse en effet à l’âge longtemps vu comme celui de la décadence des Médicis : les XVIIe et XVIIIe siècles. Or, le portrait qu’elle dresse de cette époque s’avère des plus intéressants et va à rebours de nombre d’idées reçues. À travers une approche technique et sociale, elle brosse un paysage inattendu sur la commande artistique et les conditions de formation et de travail des sculpteurs. À réserver toutefois aux lecteurs ayant de solides bases en histoire de l’art.

« Être sculpteur à Florence au temps des derniers Médicis »,  Kika d’Albuquerque,
Inaha-CTHS, 320 p., 35 €.

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°775 du 1 mai 2024, avec le titre suivant : La vie d’artiste à la Renaissance

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