La maison Van Doesburg

Par Philippe Piguet · L'ŒIL

Le 1 novembre 2004 - 204 mots

Au numéro 29 de la rue Charles Infroit, à Meudon-Val-Fleury, le passant ne peut manquer de remarquer qu’il s’y trouve une maison toute blanche, aux lignes et aux plans orthogonaux, dont les portes sont peintes en jaune et en bleu et qui est coincée entre un grand pavillon début de siècle et un immeuble contemporain. Cette maison est celle que s’est fait construire Theo Van Doesburg à la fin des années 1920, dans la plus pure tradition du néoplasticisme fondé en 1917 avec Mondrian. Un vrai bijou d’architecture qui offre tout le vocabulaire de formes et d’espaces cher à ce mouvement mais que l’artiste n’a malheureusement habité que trois mois quelque temps avant de mourir en 1931. Propriété de l’État néerlandais, transformée en résidence locative pour architectes, elle a fait l’objet d’un programme très complet de restauration qui a mis en valeur son caractère original. Le petit ouvrage très documenté, que viennent de publier à son propos les éditions Thoth, enrichi des impressions des dix-neuf artistes qui y ont séjourné depuis 1983, est un excellent guide préparatoire à la visite qui s’impose. (Renseignement : Institut néerlandais, tél. 01 53 59 12 40.).

La Maison Van Doesburg, divers auteurs, Bussum (NL), éditions THOTH, 2004, 84 p.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°563 du 1 novembre 2004, avec le titre suivant : La maison Van Doesburg

Tous les articles dans Médias

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque