Le portrait mis à nu

Par Marie Frumholtz · L'ŒIL

Le 23 mai 2017 - 117 mots

Essai -  Le Portrait nu traverse toute l’histoire de l’art.

Camille Viéville date son apparition au IVe siècle avant notre ère, avec les premiers portraits funéraires en Grèce. Mais, loin d’en faire une histoire chronologique, la chercheuse l’aborde sous divers aspects comme l’anatomie, les représentations de la femme ou l’autoportrait de l’artiste. Art très codifié, le portrait dénudé incarne d’abord le statut de la personne, de par les symboles politiques, économiques ou encore religieux qu’il véhicule. À partir des Lumières et des avancées scientifiques, l’étude de l’anatomie se développe. Pour les artistes contemporains, le portrait permet d’interroger le genre et la sexualité. Enfin, le portrait nu révèle autant le regard de l’artiste sur la société que sur lui-même.

Camille Viéville,
Le Portrait nu : figurer le coprs,
Arkhê, 106 p., 23 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°702 du 1 juin 2017, avec le titre suivant : Le portrait mis à nu

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque