Le chantier de réhabilitation de la Sucrière à Lyon bientôt achevé

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 13 juillet 2011 - 344 mots

LYON [13.07.11] – Après dix mois de travaux, le chantier de réhabilitation de la Sucrière touche à sa fin. Dès septembre, les nouveaux espaces de l’ancien entrepôt accueilleront la Biennale d’art contemporain de Lyon avant d’être consacrés à d’autres évènements, culturels ou non.

La réhabilitation de la Sucrière - bâtiment emblématique des berges de la Confluence lyonnaise - aura duré moins de dix mois. Le 11 juillet 2011, les derniers travaux d’aménagement de cette usine désaffectée ont été présentés par ses deux co-propriétaires privés, Voies Navigables de France et GL Events. Le 18, le promoteur Icade leur remettra les clés des lieux.

La rénovation du bâtiment a été encadrée par l’agence lyonnaise Z Architecture, qui souhaitait conserver l’authenticité du bâtiment. L’architecte en charge du projet, William Vassal, voulait contraster avec « les constructions ultra-contemporaines » du quai Rambaud. « On ne souhaitait pas perdre l’âme portuaire du site. On a donc laissé visibles les stigmates du passé ».

Répartis sur quatre niveaux, ce sont près de 10 000 m² qui ont été réaménagés. Un espace central de 42 mètres de long, sur 14 mètres de large et 9 mètres de haut, a été dégagé. Cette nef sera réservée à l’organisation d’évènements culturels et d’importantes réceptions. Le reste du bâtiment devrait accueillir des bureaux et son toit abriter une discothèque.

« L’immeuble gardera une vocation principalement culturelle », a promis Olivier Ginon, directeur général de GL Events. Il a rappelé que l’occupation de la Sucrière par la Biennale d’art contemporain de Lyon conférait « une connotation culturelle très forte aux lieux ». Et, pour diversifier la programmation du site, il en a confié la gestion artistique à la galeriste lyonnaise Patricia Houg.

« Mais attention le lieu devra trouver un équilibre entre activités commerciales et culturelles » prévient l’adjoint à la culture. « Le challenge de l’opération c’est l’équation économique », reconnaît Olivier Ginon. Or, « l’équation économique passe par la mixité des fonctions » explique Jean-Paul Viossat responsable de la filiale Rhône Saône Développement des Voies Navigables de France.

En confiant l’exploitation de la Sucrière à GL Events, c’est L’aménagement de la Sucrière nécessitait un investissement de 20 millions d’euros.

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Sucrière à Lyon - © photo dalbera - 2009 - Licence CC BY-SA 2.0

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