L’archéologie au secours des migrants

Par Marie Zawisza · L'ŒIL

Le 26 octobre 2017 - 141 mots

Actualité -  À ceux qui pensent encore que l’archéologie est une science du passé, cette Archéologie des migrations démontre le contraire.

Les titres des paragraphes du premier chapitre, consacré à la théorie des migrations, en témoignent : « Qu’est-ce qu’une migration ? », « La France vient-elle du fond des âges ? », « La génétique va-t-elle remplacer l’archéologie ? » Les thèmes abordés dans cet ouvrage qui réunit l’ensemble des communications du colloque annuel de l’Institut national d’archéologie préventive (Inrap), en 2015 au Musée national de l’immigration, sont brûlants d’actualité. Son ambition : confronter des données archéologiques, historiques, génétiques, géographiques, démographiques et linguistiques, pour mettre en perspective de nouvelles hypothèses scientifiques et aborder les contacts entre les migrants et les sociétés qu’ils rencontrent, de la préhistoire au XXe siècle. Un ouvrage passionnant qui permet aux lecteurs motivés de (re)penser un enjeu sociétal au cœur des préoccupations actuelles.

Archéologie des migrations,

sous la direction de Dominique Garcia et Hervé Le Bras, Recherches, 390 p., 24 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°706 du 1 novembre 2017, avec le titre suivant : L’archéologie au secours des migrants

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