Des coquelicots flamboyants entre abstraction et figuration, une matière translucide où couleurs et lignes se fondent, telles sont les caractéristiques des dernières toiles de José María Sicilia. Depuis de nombreuses années, la cire d’abeille est son matériau de prédilection.
Il l’utilise dans de savants mélanges où pigments et peinture à l’huile se placent parfois accidentellement, conformément à son refus de toute narration, pour ne pas sombrer dans le pathos. Des ruches et d’étranges repose-tête en céramique, portant encore l’empreinte des yeux du dormeur, complètent cette exposition intitulée « La Luz que se apaga » (le crépuscule).
Galerie Chantal Crousel, jusqu’au 9 janvier.
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Les visions colorées de Sicilia
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°502 du 1 décembre 1998, avec le titre suivant : Les visions colorées de Sicilia