Les Mays en avril

L'ŒIL

Le 1 avril 1999 - 167 mots

Depuis la mi-mars, le Musée des Beaux-Arts d’Arras compte un fleuron de plus : la salle des Mays, long boyau au jaune succulent réaménagé par Olivier Chaslin. Cet espace monumental à éclairage zénithal abrite sept des Mays de Notre-Dame, tableaux commandés de 1630 à 1787 par les orfèvres parisiens aux meilleurs peintres du temps. Louis de Boullogne, Joseph Parrocel ou Philippe de Champaigne ont ainsi représenté les épisodes spectaculaires de la vie des apôtres sur des toiles de près de 4 m de haut. Déposées à Arras à partir de 1928 pour compenser les pertes dues aux bombardements de la Première Guerre mondiale, elles forment aujourd’hui un « ensemble unique en France de peintures religieuses du XVIIe siècle de grand format ». Malgré les incroyables Martyre de saint Matthieu de Claude Vignon et La Mort des enfants de Bethel de Laurent de La Hyre des collections du musée, celui-ci garde des allures sous-préfectorales.

ARRAS, Musée des Beaux-Arts, ouverture de la salle des Mays depuis le 12 mars.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°505 du 1 avril 1999, avec le titre suivant : Les Mays en avril

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