Le peintre des sœurs de charité

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 16 avril 2004 - 217 mots

« Amand-Désiré Gautier, un ami de Courbet (1825-1894) » est la première rétrospective consacrée à l’artiste. Bien connu de ses contemporains, il était surnommé « le peintre des sœurs de charité » en raison de l’intérêt qu’il portait à la mission des gens de religion, abondamment représentés dans son œuvre.

Arrivé à Paris en 1851, Gautier s’est rapidement lié à Courbet dont il partageait les considérations sociales et politiques. Il s’engage avec lui pour la création de la Fédération des artistes lors de la Commune de Paris. Le souvenir de cet épisode pèse sur la seconde moitié de sa carrière, durant laquelle il ne rencontre plus les succès critiques et publics d’autrefois. Parti en exil, Courbet fait preuve d’ingratitude et se détourne également de lui. Les nombreuses amitiés d’Amand-Désiré Gautier lui confèrent une place importante dans le paysage artistique du XIXe siècle. Il est lié à Nadar, à Gustave Arosa, au docteur Gachet, mais aussi à Boudin, Monet et Pissarro. L’exposition du Musée d’Ornans témoigne de sa longue carrière et présente certains de ses chefs-d’œuvre dont La Raie, le Portrait de Rochefort à Mazas et Le Choléra morbus dans une ferme du Jura.

« Amand-Désiré Gautier, un ami de Courbet (1825-1894) », Musée Gustave-Courbet, place Robert-Fernier, 25290 Ornans, tél. 03 81 62 23 30. Jusqu’au 23 mai.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°191 du 16 avril 2004, avec le titre suivant : Le peintre des sœurs de charité

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