Gauguin et ses amis à Indianapolis

Par Marie Maertens · L'ŒIL

Le 1 avril 1999 - 177 mots

En 1886, Paul Gauguin se rend pour la première fois à Pont-Aven. Loin de la vie parisienne, il est attiré par la brutalité du paysage breton. « J’aime la Bretagne. J’y trouve le sauvage, le primitif. » Il puise ses sujets dans la tradition, la lutte, les costumes et les coiffes mais aussi la langue gaélique et la religion. De jeunes peintres comme Émile Bernard, Maurice Denis ou Paul Sérusier se rallient bientôt à Gauguin. Autant d’artistes que l’on peut voir bien représentés dans la collection de l’industriel suisse Samuel Josefowitz dont l’Indianapolis Museum of Art vient d’acheter une partie non négligeable : dix-sept peintures, dont trois Gauguin, et quatre-vingt-trois estampes qui vont rejoindre les œuvres du musée, riche en toiles néo-impressionnistes. Samuel Josefowitz commença sa collection dans les années 50 en achetant une toile d’Émile Bernard, puis l’agrandit en s’intéressant aux amis et aux proches de celui-ci. L’exposition permet de voir toutes les œuvres simultanément, puis les travaux sur papier seront exposés par roulement à cause de leur fragilité.

INDIANAPOLIS, Museum of Art, jusqu’au 1er août.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°505 du 1 avril 1999, avec le titre suivant : Gauguin et ses amis à Indianapolis

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