L'Invention du Passé : Histoires de cœur et d’épée en Europe. 1802-1850

Le musée des Beaux-arts de Lyon s’intéresse à la représentation de l’histoire dans les arts figurés en Europe au XIXe siècle, et au regain d’intérêt pour le Moyen Âge, la Renaissance et le XVIIe siècle.

Le musée des Beaux-arts de Lyon dévoile un aspect encore peu connu de l’art du XIXe siècle : la représentation de l’histoire nationale dans les arts plastiques. Plus de quarante ans après la dernière grande exposition consacrée à ce sujet, la manifestation, reconnue d’intérêt national, fait le point sur l’état de la recherche sur ce courant artistique majeur fédérant autant les Troubadours que les Romantiques. Près de 200 tableaux, dessins et sculptures expliquent comment les artistes, à travers toute l’Europe, se sont réappropriés des personnages et des épisodes clefs d’un passé « national » longtemps délaissé au profit de l’Antiquité et de la mythologie, qu’ils redécouvrent et réinventent dans leur œuvre. Cette démonstration convoque Dominique Ingres, Paul Delaroche, mais aussi des peintres italiens, espagnols, britanniques et belges ayant partagé les mêmes ambitions esthétiques. Elle accorde aussi une place de choix aux artistes lyonnais notamment Fleury Richard et Pierre Révoil qui ont initié ce mouvement. Le musée des Beaux-arts est associé au Monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, qui présente actuellement le second volet de l’exposition : « L’Invention du Passé, Gothique mon amour… 1802-1830 ».

Nombre d’œuvres : 200
Commissariat : Stephen Bann, professeur émérite en histoire de l’art, Université de Bristol, et Stéphane Paccoud, conservateur en chef, musée des Beaux-Arts de Lyon.
Catalogue : Éditions Hazan, 320 p, 42€