Bayrou, Chevènement, Chirac, Hue, Jospin, Madelin, Mamère...

Les porte-parole Culture des principaux concurrents à l’élection présidentielle exposent les programmes de politique culturelle défendus par leur candidat

Le Journal des Arts

Le 5 avril 2002 - 2915 mots

Les principaux porte-parole des candidats à l’élection présidentielle ont bien voulu répondre aux questions du Journal des Arts concernant le programme de leur champion respectif en matière de politique culturelle. À leurs réponses, présentées sous forme d’abécédaire, nous avons ajouté quelques citations prises directement dans les programmes, notamment celui de Jacques Chirac. Lionel Jospin étant le seul candidat ayant consacré à ce jour un discours spécifique à ses propositions en matière de politique culturelle, nous avons choisi de sélectionner ses engagements les plus significatifs prononcés lors de son intervention du 24 mars au Théâtre
Édouard-VII à Paris. Voici donc les réponses de (par ordre alphabétique) : Jean de Boishue, délégué national à la Culture, RPR ; Catherine Clément, porte-parole Culture de Jean-Pierre Chevènement ; Michel Cantal-Dupart, chargé des questions culturelles,
les Verts ; Frédérique Dumas, porte-parole Culture, UDF ; Jean-Pierre Jouffroy, chargé des arts plastiques, PCF ; Yves Roucaute, chargé de la Culture auprès d’Alain Madelin (DL).

1 % du budget de l’État
Jean de Boishue (RPR) : “Le fameux 1 %, chiffre symbolique à l’époque de Malraux, ne signifie plus grand-chose. Nous dépensons déjà infiniment plus que le 1 %, si l’on ajoute toutes les actions en faveur de la culture menées par les différents ministères et les collectivités territoriales.”
Catherine Clément (Chevènement) : “Il faut impérativement passer à 2 % pour revenir à l’idéal du 1 %. D’ailleurs, le budget de la Culture n’atteint même pas 1 % mais 0,97 %, dont 40 % sont inertes (frais fixes).”
Frédérique Dumas (UDF) : “Les électeurs, les parlementaires et Bercy ont l’impression que l’argent est mal dépensé. Le problème n’est pas de savoir si le budget doit rester à 1 % ou passer à 2 % ou 3 %, il faut avant tout relégitimer la dépense culturelle.”
Jean-Pierre Jouffroy (PC) : “Nous sommes en faveur du doublement du budget du ministère de la Culture.”
Artistes
Catherine Clément (Chevènement) : “Le corpus officiel des acquisitions publiques d’œuvres d’art contemporain est influencé par la cote ou par la flexibilité des queues de vache, ce qui revient au même. Nous affirmons l’exigence d’un plus grand pluralisme dans les achats publics, ainsi qu’une espèce de ‘droit au logement’ pour les artistes. Il faut en particulier protéger les ateliers afin qu’ils soient véritablement utilisés par des artistes.”
Jean-Pierre Jouffroy (PCF) : “Un vaste programme national de construction d’ateliers dans les grandes villes doit être engagé. L’état d’impécuniosité totale auquel trop d’artistes sont confrontés est insupportable. Il faut regarder de très près les conditions de la commande et des achats publics qui sont concentrés entre les mains ‘d’experts’ qui agissent en fonction de la cote des artistes, alors que l’histoire nous apprend précisément que ce ne sont pas ceux qui ont à un moment donné la cote la plus élevée qui vont constituer le patrimoine d’avenir. Ces ‘experts’, qui font la pluie et le beau temps aussi bien au plan national que régional, concentrent leurs achats sur un tout petit groupe d’artistes. Notre principe fondamental est que toutes ces questions doivent être traitées en concertation avec les artistes.”

Centres culturels
Catherine Clément (Chevènement) : “Nous souhaitons installer dans chaque cité sensible un ‘centre culturel’. Il ne s’agit pas de ‘cathédrales de la culture’, mais de quelque chose de beaucoup plus modeste. Ces centres comprendront tout de même une salle de deux cent cinquante places – avec une scène, des dégagements de coulisse, des cintres et un équipement de projection de cinéma –, une bibliothèque, une vidéothèque, un restaurant, et non pas une cafétéria, et un espace d’exposition. Le chiffrage est en cours, sachant que des zones sensibles se déclarent tous les jours. Ce projet n’a rien de monumental ni de spectaculaire, les centres pourront s’installer dans des bâtiments déjà existants. Le financement de l’État se fera en partenariat, ou non, selon la volonté des collectivités locales concernées. Car il y a urgence, il faut faire vite, en un an si possible. Cette proposition est le complément obligatoire de la politique de fermeté ; l’une ne va pas sans l’autre.”

Décentralisation
Jean de Boishue (RPR) : “Les lois de décentralisation n’ont pas englobé la Culture, qui vit sous le régime des crédits déconcentrés et non décentralisés. Les collectivités territoriales sont aujourd’hui de vrais partenaires en matière de politique culturelle : il est regrettable que cela ne se soit pas officiellement traduit par de nouvelles règles mais plutôt par des modus vivendi. Ce problème est traité par nos adversaires par de ‘petites lois’, c’est du ‘petit jeu’, du ‘petit bras’. La loi musées, les établissements de coopération culturelle (EPCC) sont des pis-aller : il ne suffit pas de dire ‘décentralisation, décentralisation’ et de sauter comme un cabri. Il faut traiter du partage des compétences, des problèmes de cofinancement, voir au cas par cas ce que peut déléguer l’État et ce qu’il doit garder de plein droit. Il faut en finir avec le mythe qui veut que les élus locaux sont des ploucs à qui on ne peut pas confier la Culture ! Le niveau culturel des communes s’est considérablement élevé, les services culturels des communes se sont très largement renforcés par l’arrivée de personnels extrêmement compétents, généralement issus de la fonction publique ; voilà la réalité d’aujourd’hui. Le vrai problème est que la Rue de Valois est la seule administration qui n’a jamais appris à travailler avec les collectivités locales.”
Frédérique Dumas (UDF): “Tout le monde est d’accord sur les mots, le problème c’est la volonté de les traduire dans la réalité. Les socialistes utilisent les mêmes mots, ‘décentralisation’ et ‘contractualisation’, mais par exemple, la loi Voynet n’a pas intégré la décentralisation culturelle : les réflexes idéologiques reprennent le dessus au moment de passer aux actes… L’État ne peut plus agir seul, il faut mieux répartir les pouvoirs. Les lois de 1982 n’ont absolument pas intégré la décentralisation en termes de culture, c’était une volonté affichée de Lang. On pensait dans les milieux culturels que l’État était le seul protecteur possible de la culture et que les collectivités locales pouvaient soit tomber dans l’idéologie politique, soit qu’elles n’avaient pas de compétences esthétiques. Ces dernières se sont finalement saisies elles-mêmes des compétences culturelles et on a assisté à une décentralisation de fait, mais sans aucune coordination, sans répartition des compétences, avec une dilution des responsabilités et, surtout, avec
un problème de pérennité des engagements.”
Lionel Jospin (Théâtre Édouard-VII, 24 mars) : “Pour rapprocher la culture de tous les citoyens, je m’engage à mener une ambitieuse politique de démocratisation. Je m’engage à maintenir et compléter les équipements existants qui offrent à notre pays le réseau culturel le plus dense et le plus diversifié du monde.”
Yves Roucaute (DL) : “Donnons aux régions la possibilité d’avoir elles-mêmes l’essentiel du contrôle budgétaire des dépenses en matière culturelle, mais avec une vraie réforme de l’État derrière. Plus on est proche de la réalité locale, plus on est efficace, plus on est pertinent.”

Enseignement artistique
Frédérique Dumas (UDF) : “Nous proposons d’introduire l’enseignement de l’histoire de l’art en replaçant l’ensemble des grands événements culturels dans le mouvement des idées, ce qui se fait déjà dans beaucoup de pays. Le temps scolaire doit être réaménagé en amorçant les expérimentations des après-midi consacrés aux activités culturelles et sportives, sur le modèle allemand.”
Jacques Chirac (“La France en grand, la France ensemble”) : “Faire de la culture des plus jeunes une priorité en plaçant les enseignements culturels et artistiques au même niveau que les sports, en aménageant les rythmes scolaires et en permettant aux collectivités locales d’instaurer un nouveau chèque ‘activités périscolaires’.”
Lionel Jospin (Théâtre Édouard-VII, 24 mars) : “Je m’engage à ouvrir la culture artistique aux jeunes. À l’initiative de Catherine Tasca et Jack Lang, le gouvernement a déjà lancé un ambitieux plan d’éducation artistique. Je m’engage à l’amplifier en généralisant progressivement un enseignement artistique à part entière, du cours préparatoire à la terminale.”
Yves Roucaute (DL) : “Les emplois du temps scolaires sont déjà trop chargés : on ne peut demander à un élève de terminale de faire ses devoirs et d’aller en plus voir des expositions, d’aller au concert et au théâtre... Même si l’art à l’école, c’est la bonne voie.”

Exception culturelle
Jean de Boishue (RPR) : “Ne confondons pas diversité et exception, le mot “diversité” a été inventé par les Canadiens, pour dire que chacun a droit à sa
culture. Mais la diversité selon Jean-Marie Messier, c’est Bertelsmann, Disney, AOL-Time-Warner et Vivendi Universal... L’exception n’est pas seulement la défense de nos créateurs par un système de quotas, de barrières douanières et de financements directs, c’est la garantie donnée aux créateurs de pouvoir produire des choses rares. Nous protégeons nos créateurs, nos us et coutumes, c’est-à-dire la culture. Nous devons parler à l’OMC d’une même voix, il est donc très urgent qu’il y ait sur ce sujet un grand accord européen. Que ce soit inscrit dans le traité ou la Constitution, pourquoi pas.”
Catherine Clément (Chevènement) : “La défense de l’exception culturelle est une ligne à tenir mordicus, le mot diversité – introduit par Hubert Védrine, car le mot exception fâchait – est une énorme erreur, pire, une capitulation.”
Frédérique Dumas (UDF) : “L’objectif, c’est la diversité, et l’outil, c’est l’exception. Nous devons soutenir et réguler le secteur culturel et non l’ouvrir à la libéralisation. Mais l’essentiel est d’inscrire ce principe dans le traité et la Constitution européenne, car le principe de libre circulation des biens oblige à des négociations perpétuelles. Ainsi, aujourd’hui, l’Union européenne a confié un mandat à Pascal Lamy pour exclure la culture de la libéralisation dans le cadre des négociations internationales à l’OMC, mais il s’agit seulement d’un mandat à durée limitée. Afin que cela ne soit pas à rediscuter à chaque fois, nous souhaitons inscrire ce principe de diversité culturelle afin qu’il devienne un principe structurant à l’abri des lobbies. En outre, le recours à la majorité qualifiée assortie de la procédure de codécision – afin de renforcer le pouvoir du Parlement européen en ce domaine – doit être adoptée dans le domaine de l’action culturelle communautaire.”
Lionel Jospin (Théâtre Édouard-VII, 24 mars) : “Je m’engage à défendre l’exception culturelle, garante de la diversité. Je m’emploierai à gagner un maximum de pays à la cause de l’exception et de la diversité culturelle. C’est pourquoi je proposerai d’inscrire dans la future Constitution européenne le principe de la diversité culturelle.”
Yves Roucaute (DL) : “L’exception culturelle est évidemment à défendre, mais pas sur la défensive. On ne peut résister à la globalisation en restant sur l’espace franco-français. Il n’y a pas de menace institutionnelle en matière de
culture, les Écossais n’ont aucune envie de devenir anglais ! Personne ne menace la diversité culturelle d’un point de vue institutionnel. La menace est d’ordre industriel et la meilleure façon de défendre la culture française est de permettre aux entreprises culturelles de se développer, y compris dans les banlieues, au bénéfice des jeunes talents. C’est la seule façon de s’en sortir.”

Gratuité
Lionel Jospin (Théâtre Édouard-VII, 24 mars) : “À l’exemple de ce que vient d’accomplir le maire de Paris, Bertrand Delanoë, on devra instaurer une gratuité totale pour l’accès aux collections permanentes des grands musées publics.”

Incitations fiscales
Nicolas Sarkozy (RPR) (Neuilly-sur-Seine, 29 janvier) : “Je souhaite que l’on aille plus loin en transcendant et en dépassant le si petit et dogmatique objectif socialiste du 1 % du budget de la France pour la culture en proposant que chaque famille puisse consacrer 1 % de son revenu en franchise d’impôt pour des dépenses culturelles. Certains en profiteront pour donner à leurs enfants la chance d’un enseignement artistique, d’autres pourront aider un festival ou une initiative locale en faveur de la culture régionale.”
Jean de Boishue (RPR) : “Nous sommes arrivés un peu au bout de la politique publique, nous en avons utilisé toutes les ressources. L’objectif est maintenant de s’ouvrir à de nouveaux artistes et à de nouveaux publics, et le mot nouveau implique de nouvelles ressources qu’il faut libérer en recourant à la défiscalisation à partir d’une certaine somme d’acquisitions.”
Jean-Pierre Jouffroy (PCF) : “Il est nécessaire d’encourager, par des incitations fiscales, les acheteurs de revenus modestes et moyens à acquérir des œuvres de prix modestes et moyens. Nous devons opposer à la spéculation internationale le début d’un véritable marché de la peinture. Il faut élargir ce marché en élargissant sa base sociale, grâce à la défiscalisation sur le modèle des dons aux associations caritatives.”

International
Jean de Boishue (RPR) : “Il y a un effort énorme à faire pour la rénovation de nos centres culturels à l’étranger. Ils sont confrontés à une grande misère, au manque de moyens, à une extrême difficulté à pénétrer les milieux artistiques locaux. Nos ambassades et nos centres culturels doivent très largement augmenter la promotion de nos artistes à l’étranger. Nous vendons très mal notre culture à l’extérieur, alors que nos concurrents savent parfaitement exploiter nos faiblesses. L’État a dans ce domaine un vrai rôle à jouer.”
Jacques Chirac (“La France en grand, la France ensemble”) : “Affirmer notre propre culture en créant une Agence pour la culture française à l’étranger qui gérera l’ensemble de nos établissements culturels. Je propose qu’un établissement public anime la politique d’échanges culturels et fédère, à l’image du British Council ou du Goethe Institut, l’ensemble des implantations culturelles françaises à l’étranger. Autonome, il devrait donner au réseau culturel et à chacun des centres, sous l’autorité de l’ambassadeur, la souplesse de gestion et la capacité de réaction qui leur font défaut.”
Yves Roucaute (DL) : “La France n’a pas les moyens d’agir sur toutes les régions du monde. Elle doit prioritairement répondre à l’attente des pays d’Amérique latine, très demandeurs, qui veulent contrebalancer l’influence américaine. Notre politique d’aide culturelle, même dans nos zones traditionnelles d’influence, ne nous empêche pas de perdre des ‘parts de marché’. Je ne suis pas persuadé que nos entreprises privées ne font pas mieux que l’État dans ce domaine.”
Mécénat et fondations
Jean de Boishue (RPR) : “La situation est tout à fait bloquée concernant le mécénat. Juridiquement, les entreprises ne savent pas ce qu’elles peuvent faire et elles ne veulent pas donner l’impression, par exemple, qu’elles font de l’abus de bien social. Il faut donc leur donner latitude pour déployer une politique d’image sans risques et leur permettre d’acquérir des œuvres et de financer des manifestations. Le régime des fondations est horriblement lourd, les bases juridiques sont à simplifier, tout en conservant le contrôle de l’État.”
Catherine Clément (Chevènement) : “Nous sommes en retard sur le mécénat et il y a un vaste chantier juridique et législatif à mener pour appliquer aux fondations l’équivalent de la loi de 1901 pour les associations.”
Frédérique Dumas (DL) : “L’amélioration du statut juridique et fiscal du mécénat et l’assouplissement du régime des fondations représentent des choix stratégiques. Le système des dations en paiement pourrait être étendu aux entreprises afin de permettre à ces dernières de déduire de leurs impôts les sommes qu’elles consacreraient à l’acquisition, au bénéfice des collections nationales, d’œuvres d’art de la nature de celles qu’il importe de voir conserver en France.”
Lionel Jospin (Théâtre Édouard-VII, 24 mars) : “Je propose de développer le mécénat et d’adapter le statut des fondations.”

Ministère de la Culture
Michel Cantal-Dupart (les Verts) : “La direction de l’Architecture devra quitter le ministère de la Culture pour être intégrée à un grand ministère de l’Environnement. C’est une demande qui émane en particulier d’un certain nombre de membres du Conseil de l’ordre des architectes.”
Catherine Clément (Chevènement) : “Le ministère de ‘commando’, en vigueur à l’époque de Michel Guy puis de Jack Lang, est devenu un porte-avions, qui ne fonctionne pas, comme le Charles-de-Gaulle. Il y a un toilettage à faire concernant la loi sur les établissements publics, le contrôle financier a priori est trop lourd. Plus qu’une question d’autonomie de ces établissements, il est nécessaire de rendre leur gestion plus raisonnable. La loi de 1901 pour les associations institue par exemple un contrôle financier a posteriori, toute la différence est là. Mais tout cela relève de la cuisine administrative, les problèmes de statuts et autres ne sont pas très intéressants, cela ne constitue pas une politique culturelle. Depuis quand la gestion administrative remplace-t-elle les idées ? C’est une idée fausse de croire qu’on se rapproche ainsi du terrain.”
Frédérique Dumas (UDF) : “La création, sur le modèle du Arts Council britannique, d’une autorité indépendante, chargée de nommer les responsables d’institutions culturelles aujourd’hui désignées par le ministre, après des auditions publiques et sur la base d’un contrat d’objectifs clair, rendrait à ces nominations leur transparence et leur légitimité.”
Yves Roucaute (DL) : “Que l’État intervienne de moins en moins et que les collectivités locales et les particuliers interviennent de plus en plus : le ministère de la Culture est aujourd’hui une espèce de monstre. Favorisons le contrat, par la négociation, plutôt que la gestion administrative. Nous avons l’idée d’un ministère réduit.”

Patrimoine
Jean de Boishue (RPR) : “La politique du patrimoine est une politique phare des collectivités territoriales, il ne serait pas gênant que les monuments autres que les monuments nationaux leur soient confiés.”
Jacques Chirac (“La France en grand, la France ensemble”) : “Relancer la restauration du patrimoine par un nouveau contrat entre l’État, les propriétaires et les collectivités locales.”
Michel Cantal-Dupart (les Verts) : “Le patrimoine de l’État et des collectivités territoriales est manifestement sous-employé. Pourquoi ne pas confier à ces monuments historiques un rôle de diffusion culturelle, de connaissance, d’exposition, d’hébergement (ateliers et studios). Nous proposons de créer ainsi mille lieux, dix par département. Chambord par exemple est un lieu occupé, mais les anciennes écuries sont en ruine. Favorisons une politique de développement patrimonial au service de la création artistique. Peu importe les blocages, il faut que ça change ! Nous disposons d’un patrimoine énorme et qu’en fait-on ?”

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°146 du 5 avril 2002, avec le titre suivant : Bayrou, Chevènement, Chirac, Hue, Jospin, Madelin, Mamère...

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