JOAILLERIE. La redécouverte des archives de Suzanne Belperron, en 2007, a permis de donner corps à cet ouvrage consacré à la créatrice de bijoux, nouvelle star des ventes aux enchères.
L’un des auteurs, Olivier Baroin, qui s’est porté acquéreur de l’ensemble des documents, a effectué un vrai travail de recensement et d’attribution. Celle qui expliquait que son « style est [sa] signature » ne signait en effet pas ses bijoux, et certaines pièces ont été souvent attribuées à d’autres joailliers.
Entrée chez René Boivin en 1919, la jeune Suzanne – elle n’a que 19 ans – se forme aux techniques de la joaillerie, avant de s’affranchir de ces contraintes et de s’installer à son compte. Ses bijoux sont reconnaissables à une utilisation abondante de la taille cabochon et à l’association des pierres précieuses (diamant, rubis, saphir, émeraude) avec des pierres fines. Ce style Belperron attirera dès les années 1930 une riche clientèle, comme la duchesse de Windsor, qui sera une de ses plus fidèles clientes. La confrontation ici des pièces superbement photographiées et des croquis, modèles, bons de commande redonne vie à toute sa production.
Bibliothèque des Arts, 400 p., 95 euros.
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Une scintillante monographie sur Suzanne Belperron
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°649 du 1 septembre 2012, avec le titre suivant : Une scintillante monographie sur Suzanne Belperron