Élégant, relié, aéré, le catalogue de l’exposition du Musée de l’Armée constitue le second volet du grand diptyque napoléonien en investiguant non plus la vie, mais la mort du grand homme, celle-là même qui le fait basculer vers l’immortalité.
Agonie, transfiguration, legs, tombe, retour des cendres, adieux aux larmes : en vingt-deux stations, la passion de Napoléon apparaît dans toute sa clarté – tragique, épique, sacrée. De Sainte-Hélène aux Invalides, le corps physique et symbolique est l’objet de tous les fantasmes et de toutes les convoitises, cristallisant les enjeux d’une société moderne, avide en apothéoses et en récits nationaux. Au terme de l’ouvrage, la liste des œuvres exposées, pleine de reliques de contact et d’inoubliables fétiches, est assurément un modèle de clarté. Remarquable.
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Napoléon n’est plus
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°744 du 1 juin 2021, avec le titre suivant : Napoléon n’est plus