Savez-vous combien de cathédrales s’élèvent sur le sol français et, par voie de conséquence, combien de gargouilles, d’absides, de tours et de tympans on répare à l’année, engloutissant des fortunes insoupçonnées pour retaper tant bien que mal des bâtiments sans intérêt réel ? Jean-Léger Tuffeau, directeur du Patrimoine ne le sait que trop, lui. Car elles hantent ses nuits, ces éclopées nécessiteuses, inutiles, vieilles et laides, prêtes à dévorer sans vergogne un budget arraché de haute lutte à Bercy. Pour continuer à entretenir et à aimer les vrais chefs-d’œuvre, une seule solution, radicale : éliminer sans pitié une centaine de mochetés. Reste à trouver les artificiers de ce projet salvateur... un roman léger et plein d’humour, clin d’œil sans prétention aux graves névroses qui sévissent dans l’administration sur l’air de « est-il bien sérieux de confier aux fonctionnaires la sauvegarde des monuments historiques ? »
Laurence Cossé, Le Mobilier national, éd. Gallimard/Folio.
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Le Mobilier national
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°538 du 1 juillet 2002, avec le titre suivant : Le Mobilier national