Le vrai doit-il toujours être préféré au faux ? Dans le domaine de l’art, rien n’est moins sûr, d’autant que les distinguer relève parfois de la gageure. C’est ce défi qui plongera les très attachants protagonistes du roman policier de Iain Pears (le 1er d’une série de 6) dans une profonde perplexité. Les voici donc réunis – le général italien chevronné, amoureux des œuvres d’art qu’il retrouve jusqu’à les mettre au mur de son bureau, la très brillante enquêteuse qui l’assiste et l’historien d’art anglais qui collectionne les gaffes – évoluant entre des statuettes étrusques datées de 1920 et plus belles que les authentiques, des icônes copiées avec plus d’âme que les originelles, et un vrai-faux portrait de Raphaël, caché, retrouvé et perdu, qui ne livrera pas facilement son secret. A quoi il faut ajouter quelques marchands roublards et des conservateurs hypocrites, à moins que cela ne soit l’inverse. Autant d’énigmes qui entraînent le lecteur de Rome à Londres via la Toscane sur un rythme soutenu par un humour décapant.
Iain Pears, L’Affaire Raphaël, éd. 10/18, collection Grands Détectives.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
L’Affaire Raphaël
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°538 du 1 juillet 2002, avec le titre suivant : L’Affaire Raphaël