La Soie et le Canon, France-Chine (1700-1860)

L'ŒIL

Le 1 octobre 2010 - 195 mots

Catalogue d’exposition - À l’heure où la Chine accède au rang de deuxième puissance mondiale et où le pays palpite avec la tenue de l’immense Exposition universelle de Shanghai, ce catalogue de l’exposition « La Soie et le Canon », qui se tient au château de Nantes jusqu’au 7 novembre 2010, revient sur les deux siècles de relations franco-chinoises.

Documents d’archives, pièces de porcelaine, de laque, tissus de soie, peintures et portraits d’exception témoignent de l’évolution des rapports entre le puissant royaume de Louis XIV et l’empire du Milieu, de l’admiration et de la fascination mutuelles des années 1700 au sac du palais d’Été en 1860, dénoncé par la célèbre lettre de Victor Hugo, en passant par les riches échanges commerciaux, intellectuels et les influences artistiques.

La noblesse et la bourgeoisie françaises vivent à la mode de la « chinoiserie », les récits des missionnaires jésuites et des écrivains glorifient cette relation unique bouleversée par l’appât du gain. La rupture scellée par les guerres de l’Opium ne renaîtra qu’à l’ère de la mondialisation, avec les hauts et les bas que l’on sait.

La Soie et le Canon, France-Chine (1700-1860), Gallimard, 2010, 232 p., 39 euros

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°628 du 1 octobre 2010, avec le titre suivant : <em>La Soie et le Canon, France-Chine (1700-1860)</em>

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