Questions à… Louis Lefebvre

Par Alexia Lanta Maestrati · L'ŒIL

Le 29 août 2018 - 209 mots

Quelle est la place de la céramique dans le marché de l’art contemporain ?

La France commence à comprendre un peu l’importance de la céramique en tant qu’art contemporain et sculpture, mais le marché demeure limité. Très peu de galeries s’y intéressent, à part certaines comme VNH Gallery qui a exposé Éric Croes, Kamel Mennour qui a montré Lynda Benglis ou Emmanuel Perrotin qui représente Johan Creten.

Quel est le coût de la céramique, et qui collectionne ?

La céramique n’est pas coûteuse à réaliser, c’est pour cela que les artistes sont intéressés par ce médium. La réalisation est assez compliquée et nécessite du matériel comme le four qui, lui, est onéreux. Je m’efforce de faire comprendre à ma clientèle que les prix sont ridiculement bas, en France et à l’étranger, à part quelques artistes comme Rosemarie Trockel, Lynda Benglis, Andrew Lord, Liz Larner ou Thomas Schütte, qui peuvent dépasser la barre des 100 000 dollars. Globalement, les prix se situent entre 2 000 et 15 000 dollars. La céramique attire une clientèle assez jeune. Hormis quelques personnes qui ont plus de 70 ans, la majorité de ma clientèle a entre 25 et 50 ans. Ce sont d’abord des collectionneurs d’art contemporain, qui achètent ensuite des sculptures en céramique.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°715 du 1 septembre 2018, avec le titre suivant : Questions à… Louis Lefebvre

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