Le Carré Rive Gauche célèbre les arts du feu

Il n’a pas d’équivalent dans monde et c’est tout ce qui fait son charme pour les amateurs de céramique, verre et émaux de collection.

Cette année, ils sont dix-sept exposants (contre 15 l’an passé), avec un retour – certes modéré – des marchands étrangers qui n’étaient pas revenus depuis la crise sanitaire. Ainsi retrouve-t-on la galerie londonienne W. Shanshan, spécialisée dans la céramique asiatique et Trias Art Experts installée à Munich, spécialiste de la céramique de Meissen.

L’éventail des propositions s’avère large avec plusieurs marchands de céramique extra-européenne (Samarcande, Bertrand de Lavergne), des céramiques anciennes (galerie Théorème, Christophe Perlès, Christian Béalu, Camille Leprince…), de la majolique (Pierre-Richard Royer) ou encore des porcelaines de provenance royale dont Maxime Charron s’est fait une spécialité. Toujours aussi discrète mais bien présente, la céramique du XXe siècle est représentée par Patrick Wilson – qui montre un vase Art nouveau d’Édouard Colonna –, la galerie Chamagne-Hardy, et France Cruège de Forceville qui se consacre entièrement aux œuvres de René Buthaud.

À chaque édition, les organisateurs nouent un partenariat avec un musée ou une institution qui relève du secteur. Cette fois, c’est le Musée Théodore Deck, de Guebwiller en Alsace – ville natale du céramiste dont le bicentenaire est célébré cette année – qui a été convié. Aussi, chaque marchand expose une ou plusieurs pièces prêtées par le musée. La galerie Vauclair organise même une exposition en forme d’hommage à l’artiste.

L’ensemble de la manifestation est ponctué, comme d’habitude, de conférences, tandis que le prix Bernard Palissy récompense un chercheur ayant publié un ouvrage sur le sujet.