Personnalité débordante d’énergie et de vitalité, Louise Bourgeois expose ses dernières créations à l’âge de quatre-vingt-sept ans ! Peintre, graveur et surtout sculpteur, elle est pionnière en 1950 des premières « installations ». Immortalisée en 1982 par Robert Mapplethorpe, portant sous le bras Fillette (1968), l’œuvre qui l’a faite connaître de par le monde – et qui n’est autre qu’un phallus en plâtre et latex –, l’artiste a toujours placé au centre de ses préoccupations l’enfance, la maternité, la sexualité et son ambivalence, s’appliquant au renversement des figures convenues du discours analytique. Ses œuvres ne sont qu’assemblage de formes morcelées à fortes connotations sexuelles. Nulle différenciation pour elle entre ses sculptures et son corps qui s’exprime dans une dialectique faite de bois, de latex, de plâtre et, plus récemment, d’acier ; matériaux auxquels il faut ajouter ses propres vêtements pour les installations baptisées Cells. Aux thématiques habituelles, s’ajoute aujourd’hui la notion de disparition.
LONDRES, Serpentine Gallery, 18 novembre-10 janvier.
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Louise Bourgeois, « en avoir ou pas »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°501 du 1 novembre 1998, avec le titre suivant : Louise Bourgeois, « en avoir ou pas »