Un choix de 70 œuvres publiques et privées réunissant les plus éminents protagonistes du fauvisme, est présentée au Musée de Lodève : Matisse, Derain, Vlaminck, Van Dongen, Marquet, Braque...
Même s’il n’est pas totalement exhaustif, ce rassemblement de toiles relate les altercations entre « conservateurs » et « libéraux » : lorsque les Fauves croisent la critique, les débats les plus orageux apparaissent. C’est au Salon d’automne de 1905 que la controverse est lancée ; les artistes projettent sur la surface de la toile des couleurs pures, violentes et éclatantes dont l’expressivité emprunte aux arts africains et océaniens toute leur force. Le Balcon de Van Dongen atteste de cette recherche de la couleur, loin de la profondeur et du volume... Naissance d’une ineffable dualité : Marcel Nicolle parle de « jeux barbares et naïfs d’un enfant qui s’exerce avec la boite à couleurs » alors que Vauxcelles clame le génie de ses révolutionnaires constructeurs de rêves.
LODÈVE, Hôtel du Cardinal de Fleury, jusqu’au 26 septembre.
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Le combat des Fauves
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°508 du 1 juillet 1999, avec le titre suivant : Le combat des Fauves