SAINT-ANTOINE L’ABBAYE (ISÈRE) - « C’est le sommeil de la raison qui engendre le monstre », disait Francisco de Goya. Anges, griffons, amours, sphinx, diables… : entre sacré et fantastique, cette myriade de créatures ailées est inspirée de la Bible, de la mythologie ou des récits hagiographiques. C’est précisément cet étrange univers à la fois attirant et repoussant que développe l’exposition « À tire-d’aile, anges et créatures fabuleuses dans l’art occidental », présentée au Musée départemental de Saint-Antoine-l’Abbaye. Y sont réunis 130 peintures, sculptures et objets d’art dont les planches gravées et rehaussées à l’or et à l’encre de Chine du peintre graveur Marc Pessin. Peut-être parce que l’homme regrette de ne pouvoir voler, ces personnages aériens jouent depuis toujours un rôle dans l’imaginaire collectif, influençant en retour le domaine de l’art.
« À tire-d’aile, anges et créatures fabuleuses dans l’art occidental », Musée départemental de Saint-Antoine-l’Abbaye, 38160 Saint-Antoine-l’Abbaye, tél. 04 76 36 40 68. Jusqu’au 18 septembre.
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Inquiétantes créatures
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°217 du 10 juin 2005, avec le titre suivant : Inquiétantes créatures