« Pour bien peindre, il faut tordre le nez à la peinture ». Pour Carmelo Zagari (né en 1957) seule la rapidité d'exécution compte ; il cherche à échapper au « discours-constipation ». À peindre sans repentir, l’artiste risque le dérapage, un geste ou un enthousiasme trop prononcé et tout bascule ; mais c’est là l’intérêt, il se dépossède de sa peinture pour mieux approcher ce que l’on ne peut analyser, recompose instinctivement la complexité pour finalement exprimer une idée ou une chose simple. La couleur s’impose d’elle-même, comme une réponse évidente, par sa charge émotive. Avec Enfer et Paradis, créé spécialement pour l’exposition, Zagari s’engouffre par un passage obligé de sa peinture « comme si dans son parcours apparaissait la nécessité absolue de faire cette pièce ».
LYON, Musée d’Art contemporain, jusqu’au 3 janvier.
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Carmelo Zagari, sans repentir
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°502 du 1 décembre 1998, avec le titre suivant : Carmelo Zagari, sans repentir