Au XVIIIe et XIXe siècle, une fièvre exotique s’empare de Bordeaux. Les étals des échoppes débordent de thé, de cauris et de défenses d’éléphants ; les intérieurs bourgeois se dotent de tentures et papiers peints imprimés de motifs indo-persans ; la gens féminine se pare de châles cachemire, parures de confort et de charme aux multiples usages... tandis que d’audacieux voyageurs, tels Austin de Bordeaux ou François Bernier, s’aventurent à la Cour du Grand Moghol. Forte de sa position stratégique sur l’Atlantique, la capitale des Girondins bénéficie pleinement du négoce florissant qui s’instaure à partir de 1500 entre l’Europe et les Indes. Le Musée d’Aquitaine et le Musée des Arts décoratifs explorent les emprunts culturels et la diffusion de nouveaux modèles esthétiques liés à ces échanges commerciaux. Pour ce faire, ils présentent simultanément une riche sélection de cent-cinquante objets d’arts décoratifs : de somptueux meubles à marqueterie de nacre et incrustations d’ivoire, des objets métalliques finement damasquinés, ainsi qu’une riche sélection de tapis, saris et châles...
BORDEAUX, Musée d’Aquitaine et Musée des Arts décoratifs, 10 décembre-14 mars.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Bordeaux, sur la route des Indes
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°502 du 1 décembre 1998, avec le titre suivant : Bordeaux, sur la route des Indes