BAGDAD - « L’Irak a entrepris des démarches diplomatiques auprès de la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne pour que lui soient restituées des pièces d’art volées », a déclaré Jaber Khalil Ibrahim, directeur du département d’Archéologie et du Patrimoine irakien, à l’hebdomadaire Al-Ilam.
Il a affirmé que « des musées en Grande-Bretagne, à Berlin et celui du Louvre à Paris regorgent de trésors archéologiques irakiens volés », ajoutant que l’Irak a déjà « réussi à se faire restituer une partie des pièces d’art volées et exposées dans des musées à l’étranger ». Après la guerre du Golfe en 1991, Bagdad avait accusé des soldats américains d’avoir volé des pièces du site d’Ur (sud de Bagdad) qui remonte à la civilisation sumérienne. La législation irakienne sur le trafic d’antiquités est très sévère. Début 1998, dix personnes avaient été exécutées pour avoir découpé la tête d’un taureau ailé assyrien.
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L’Irak souhaite des restitutions
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°131 du 31 août 2001, avec le titre suivant : L’Irak souhaite des restitutions