Edward Kienholz est mort d’une crise cardiaque le 12 juin à l’âge de 66 ans dans sa résidence de Hope, dans l’Idaho.
C’est en 1954 que cet autodidacte produisit ses premiers reliefs peints avant de se faire une spécialité des environnements quelques années plus tard. Son œuvre la plus célèbre est certainement le War Memorial (1963), où l’esprit sarcastique de Kienholz se donne libre cours, avec des implications politiques évidentes.
Ses tableaux vivants ont toujours pris pour cible certains aspects délictueux de la société : la violence urbaine, la prostitution, les crimes contre l’enfance. Il fut l’un des premiers artistes américains à s’engager comme citoyen dans la lutte contre la guerre du Vietnam.
Si aucun artiste de la jeune génération n’a revendiqué son influence, sa fascination pour le mauvais goût et ses options "politiquement correctes" en font cependant un artiste d’actualité. Il sera, selon sa dernière volonté, et d’après les dires de son agent Peter Goulds, enterré dans sa Packard favorite.
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La disparition d’Edward Kienholz
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°5 du 1 juillet 1994, avec le titre suivant : La disparition d’Edward Kienholz