La chaîne japonaise Seibu, propriétaire de grands magasins, chemins de fer et autres industries, devient, de 1973 à 1976, propriétaire de L‘Œil et nomme Gilles Néret directeur. Le journaliste met alors l‘accent sur l‘actualité de la presse artistique et lance de grandes polémiques comme l‘histoire du Verrou de Fragonard. Parallèlement, Néret organise en collaboration avec la galerie Wildenstein – il est le fondateur de leur galerie à Tokyo – des rétrospectives Renoir, Gauguin ou Dalí. La revue prend parti pour l‘architecture contemporaine. De nouveaux auteurs comme Souren Melikian, Raymond Cogniat, Monelle Hayot – qui a depuis lors lancé avec succès sa propre maison d‘édition – Georges Boudaille, Yvonne Bruhammer font leur apparition. Gilles Néret écrit ensuite de nombreuses monographies d‘artistes (Michel-Ange, Matisse, Tamara de Lempicka), des livres sur la mode – il a été l‘un des premiers, au début des années soixante, à implanter le luxe français au Japon – l‘érotisme et les voyages. Récemment les éditions Taschen, qu‘il connaît bien pour y publier ses livres depuis 1993, ont sorti son dernier ouvrage sur un sujet qui lui tient à cœur, 1000 dessous, histoire de la lingerie.
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Gilles Néret, dans l‘œil du manga
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°500 du 1 octobre 1998, avec le titre suivant : Gilles Néret, dans l‘œil du manga