Une bouture du festival de l’histoire de l’art bientôt à Londres

Alors que la 3e édition du festival d’histoire de l’art de Fontainebleau mettait à l’honneur le Royaume-Uni, l’initiative fut prise d’amplifier les échanges entre ces deux pays voisins. La mise en place d’un réseau de conservateurs et de chercheurs outre-Manche a ainsi permis la concrétisation d’un projet pensé en juin 2013.

VIEW accueille 40 intervenants venus de toute l’Europe pour échanger autour de six grandes thématiques que sont les faux et la question de l’authenticité, le rôle des musées, l’avenir de l’histoire de l’art, l’influence des collections et des collectionneurs (référence à la thématique de l’édition 2014 du festival de Fontainebleau), la publication et la diffusion de l’histoire de l’art, et enfin, le rapport entre art et identité nationale.

A l’instar de la manifestation française, le festival est ouvert à tous les amateurs d’histoire de l’art. La plupart des conférences sont gratuites.

L’événement est financé pour moitié par l’Institut Français de Paris et, pour l’autre par l’Arts Council England.

Se voulant le lieu de discussion des enjeux actuels touchant l’histoire de l’art, le festival britannique fera son ouverture autour du thème de l’art spolié avec l’intervention de plusieurs spécialistes européens.

Marie-Doha Besancenot, chargée des arts visuels à l’Institut Français de Londres, veut pérenniser cet événement et pourquoi pas, l’envoyer ailleurs en Europe. Le festival voudrait en effet s’exporter à Berlin qui accueille cette année la Nuit de la Philosophie, initialement programmée par l’Institut en février.