PARIS [17.12.08] – Les modèles des Beaux-Arts ont posé nus devant la direction des affaires culturelles de Paris pour s’opposer à la suppression du « cornet » qui signifie la perte d’un quart de leur salaire.
Pour protester contre la suppression du « cornet », qui assurait jusqu’alors un quart de leur salaire, les modèles des Beaux-Arts ont posé nus devant la direction des affaires culturelles de Paris, raconte le Guardian.
Le « cornet », une feuille de dessin roulée en cône, dans laquelle les étudiants peuvent déposer un peu d’argent pendant que le modèle se rhabille, permet à ces derniers de récolter un quart de leur salaire mensuel. Payés 10 euros net de l’heure, les modèles sont vacataires et ne bénéficient pas des droits des titulaires, comme la visite médicale ou la cantine municipale.
La pratique du « cornet », certes illégale dans tout bâtiment public relevant de la fonction territoriale, est néanmoins une tradition. Pour justifier sa suppression, Clémence Van Lunen, directrice pédagogique des Ateliers beaux-arts de la Ville de Paris, explique : « On a supprimé le cornet car des élèves se sont plaints de devoir donner de l’argent à chaque séance, en plus de leurs frais d’inscription annuels, de 110 à 192 euros ».
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Suppression du « cornet » : les modèles des Beaux-Arts ont posé pour s’opposer
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €