Sur l’esplanade de La Défense, des projets de mobilier urbain sont soumis au public

Par Chloé Da Fonseca · lejournaldesarts.fr

Le 28 mars 2012 - 429 mots

LA DÉFENSE [28.03.12] – Jusqu’au 31 décembre, des prototypes de mobilier urbain animent le quartier des affaires de La Défense. Sur l’esplanade, huit projets sont soumis au test et à l’avis des passants afin d’identifier les besoins du public et, peut-être, s’installer définitivement sur place. PAR CHLOÉ DA FONSECA

À l’occasion de la première Biennale internationale de la création du mobilier urbain, Defacto,l’établissement chargé de la gestion et de l’animation de La Défense, a organisé une « exposition » de huit projets de mobilier urbain. Ces projets expérimentaux sont soumis à l’approbation du public – habitants, salariés et touristes – afin d’aménager l’esplanade de La Défense. Un appel à projets avait été lancé ; sur une centaine de propositions, huit ont été retenues. Conçus par des jeunes designers très imaginatifs, les prototypes tentent de répondre aux différents besoins du public qui sillonne chaque jour le plus grand quartier d’affaires d’Europe.

Quatre architectes nantais, Enric Cailleau, Jérémy Griffon, Mathieu Lamour et Jonathan Allain, ont inventé des arbres métalliques de 4 mètres de hauteur soutenant chacun plusieurs balançoires ; « l’attente n’est plus un lieu de frustration mais un moment d’innocence ». Jonathan Allain explique à l’AFP qu’ils ont « souhaité introduire une dimension ludique au cœur de La Défense et en même temps plonger les gens dans un univers zen, propice à la contemplation, qui contraste avec l’ambiance de travail du quartier. Ce qui va être intéressant, c’est de voir comment les gens vont s’approprier ce mobilier ».

L’esplanade est également animée d’espaces pour déjeuner, tels que les Grandes cantines de Xavier Figuerola, Jean-Baptiste Hardoin et Alexandre Mussche, dont les tables et les chaises prennent place sur les escaliers de la Grande Arche. Il y a aussi les abris percés de trous, comme des « morceaux de gruyère », imaginés par David Apheceix, Benjamin Lafore et Sébastien Barat ; ou encore Public String de Maxime Lalleman, sorte de vaste hamac étendu au-dessus de l’unique pelouse de l’esplanade et équipé d’un filet sur lequel le public peut venir s’allonger.

Cet événement interactif, recueillant les avis des passants, permettra à Defacto d’alimenter un cahier des charges et d’imaginer le futur visage de La Défense, qui devra s’équiper de mobilier urbain afin de « remédier au décalage important existant entre les tours et le traitement des espaces publics » explique Katayoune Panahi, directrice générale de Defacto. Le décalage entre la forêt de tours et l’esplanade vide et soumise au vent pourra ainsi être diminué ; le mobilier urbain, réparti sur les 53 hectares du parvis, permettra une meilleure utilisation de l’espace afin de répondre aux attentes et aux besoins du public.

Pour en savoir plus et voir des images des projets retenus : www.ladefense.fr

Légende photo :

Logo de la biennale de création de mobilier urbain Forme publique - © Defacto

Le parvis de La Défense - © Photo : Jean-Christophe BENOIST - 2008 - Licence CC BY 3.0 

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